Lancement d'un travail prospectif pour les EGI par l'INA

« Le monde de l’information en 2050 : les scénarios possibles » 

Lancement d’un travail prospectif pour les États généraux de l’information par l’Institut national de l’audiovisuel

Le comité de pilotage des États généraux de l'information a annoncé le lundi 8 janvier 2024 le lancement d’un travail prospectif sur les scénarios possibles de l’information en 2050. Ce projet avait été évoqué lors de la conférence de presse de lancement le 3 octobre dernier. Un travail est mené par l’Institut national de l’audiovisuel (INA), qui a enclenché une série d’auditions pour aboutir à la formulation de scénarios possibles.

L’objectif de ce travail : présenter les signaux faibles d’évolutions majeures, décrire les futurs possibles pour le monde de l’information à l’horizon 2050 en proposant des scénarios, avec une méthode transparente. Ce document, qui figurera dans le rapport final des États généraux de l’information, est supervisé par un comité composé de Nathalie Sonnac, universitaire et ancienne membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (aujourd’hui Arcom), Jérôme Ruskin, fondateur et Directeur général du magazine Usbek & Rica, et Antoine Bueno, essayiste et prospectiviste.

Ce travail pour les États généraux de l’information sera coordonné par l’INA, en charge de définir la méthodologie, d’assurer la conduite et l’organisation de la démarche, sous l’égide d’Agnès Chauveau, Directrice générale déléguée de l’INA et historienne des médias, Antoine Bayet, Directeur éditorial de l’INA, journaliste et François Quinton, Rédacteur en chef de La Revue des médias de l’INA.

Une série d'auditions avec des acteurs-clefs de la réflexion sur l'information et sur la prospective, français et étrangers, a débuté dès le mois de décembre pour recueillir des avis stimulants et éclairants.

Pour le comité de pilotage des États généraux de l’information, « Au vue de la fulgurance des évolutions technologiques, il est bien entendu impossible de deviner avec une probabilité élevée les scénarios futurs dans le monde de l’information. Néanmoins, l’exercice prospectif est extrêmement utile pour s’affranchir des fausses certitudes du présent et pour ouvrir notre regard sur les enjeux de long terme. Nous sommes très reconnaissants à l’INA de mener ce travail. »

Pour Agnès Chauveau, Directrice générale déléguée de l’INA, « En tant que média du temps long et entreprise tech innovante, l’INA est fier de contribuer à une vision prospective de l’information pour le compte des États généraux de l’information, aux côtés des experts qui nous ont fait l’honneur de bien vouloir travailler avec nous »